La route, ce cinquième élément

Il existe 4 éléments naturels que sont : la terre, le feu, l’air et l’eau. On peut difficilement lutter lorsqu’ils se mettent en action, violemment.

Les tremblements de terre sont dévastateurs et l’homme ne peut hélas pas faire grand-chose contre ce genre d’élément là.

Le feu c’est la même chose. Les incendies de grandes ampleurs détruisent tout sur leur passage et créent du malheur parmi la population.

Quand à l’air, et bien, c’est les tornades et les ouragans qui dévastent tout sur son passage. Et là encore, l’homme ne peut pas se prémunir, l’homme subit.

Quatrième élément, l’eau qui inonde nos villes, nos côtes est le plus souvent inarrêtable.

 

C’est un bref résumé d’introduction qui n’est pas contestable afin que vous suiviez mon raisonnement car le sujet de cet article à pour but de vous parler de la route, de nos routes que nous empruntons chaque jour et sur laquelle des accidents de la route surviennent hélas et qui, d’après moi sont la cause le plus souvent, de la faute à pas de chance ou, du mauvais moment au mauvais endroit.

J’ai imaginé que la route était un cinquième élément « naturelle » contre lequel on ne peut lutter, guère plus que les quatre éléments cités plus haut.

Quelques lecteurs ont pu me lire, où j’ai rédigé des articles de protestation concernant la politique toute répressive de nos gouvernants aidé par les associations de lutte contre la violence routière. A l’heure où j’écris ce texte, de nouvelles mesures viennent d’être prise pour traquer et punir encore plus les automobilistes.

L’Etat va dépenser beaucoup d’argent pour installer des milliers de faux radars sur nos routes. L’Etat c’est rendu compte aussi, grâce à la complicité de l’association de lutte contre la violence routière que les entreprises ne » dénonçaient pas» les auteurs d’infraction routière lorsqu’ils utilisent des véhicules de société. Une aberration d’après moi. Une erreur, bref l’Etat n’est pas à une injustice prête, il travaille au coup par coup sans une véritable concertation avec les automobilistes concernés.

Considérons la route comme un élément naturel

 

Qu’est-ce que LA ROUTE ?

Bref historique :

Avant, il n’y a pas si longtemps que ça, pour se déplacer il y avait des chemins de terre qui reliaient les villages et les villes. Ils suffisaient puisqu’il n’y avait pas d’engins motorisés.

Par la suite, au fur et à mesure de la modernisation, des inventions et, pour ce qui concerne cet article, l’invention du moteur à explosion (le bien nommé).

On a donc construit des petites routes, puis de grandes artères et enfin, des autoroutes, sur lesquelles circulent, de millions de véhicules de toutes sortes. Un code de la route a été créé afin que la circulation de soit pas anarchique et une police spécifique aussi, pour contrôler et sanctionner les conducteurs qui ne respectent pas la réglementation issue du code de la route.

La perfection n’existant pas en ce monde, bon an mal an des accidents de la route sont à déplorer. Un accident, (je cite la première phrase de Wikipédia) :

« Un accident est un évènement, généralement non souhaité, aléatoire et fortuit, qui apparaît ponctuellement dans l’espace et dans le temps, à la suite d’une ou plusieurs causes »

Il semblerait que les autorités aient oublié ce simple fait, que cette définition !

Oui, un accident est bien un événement non souhaité et aléatoire (la roulette Russe) et qui est très ponctuel (être à cet endroit, juste maintenant, et pas ailleurs).

 

Regardons la circulation des piétons sur les trottoirs de nos villes (je prends souvent cet exemple)

Il peut arriver que 2 épaules se touchent, ou un jambe ou une autre partie du corps, il peut arriver que 2 piétons se touchent par inadvertance, l’un ne regardant pas au bon endroit en marchant. Que ce passe-t-il dans 99% de ce genre de cas ?

« Ce léger choc » n’a rien de grave, les gens s’excusent et l’affaire est réglée. La personne fautive, distraite demande si ça va à la personne « percutée » qui le plus souvent répond : «  c’est rien ».

 

Hors, avec les incidents, les petits chocs et les grands chocs, il n’en va pas de même avec les véhicules en circulation.

Tout simplement parce que nos voitures sont faites de ferraille et que pour les petits chocs, il y aura une déformation, une bosse, une grosse rayure et que ça coûte de l’argent pour remettre en état le véhicule.

Les automobilistes qui se retrouvent dans cette situation, n’ont guère l’envie de sourire contrairement aux piétons qui se perdent plus facilement en excuses. Entre piétons, il n’y aura rien à payer. Avec les voitures ce n’est pas le cas.

Le comportement des conducteurs enfermés dans « leur caisse en fer » est totalement différent de celui des mêmes personnes, 20 minutes après, à pieds.

Des chercheurs ont tentés d’expliquer ce phénomène, je ne reviendrai pas là-dessus. On pourrait. Dire que l’homme, les pieds bien sur terre est détendu et gracieux alors que l’homme enfermé dans une boîte à roulette n’est pas tranquille.

 

Pourquoi les accidents de la route font-ils des blessés et des morts ?

 

Il y a un nombre impressionnant de causes et pas toujours ceux qui ont été relevées par les autorités compétentes.

On nous parle de l’alcool et maintenant de la drogue. Je ne peux qu’abonder dans ce sens. Mais il n’y a pas que ces deux fléaux. Il y en a d’infinies des causes d’accidents de la route. Et une principalement qui se nomme la malchance même si les assureurs doivent obligatoirement désigner un responsable, un coupable.

En matière d’accidents de la route, on a horreur du vide (juridique).

L’inattention est un facteur important d’accidents. Si je reprends mon exemple du piéton, il ne lui arrive rien de spécial lorsqu’il percute un autre piéton par inattention. Si il est bien élevé, il s’excuse et le tour est joué.

Qu’est-ce que l’inattention et est-ce condamnable ?

Il suffit simplement de prendre un dictionnaire et d’en lire la définition. (J’ai un mal fou à vous trouver un lien efficace qui traite de l’inattention à part, concernant les enfants, comme quoi l’inattention n’a pas suffisamment été traitée, comme si ça faisait peur et qu’aucun chercheur ne veuille s’y coller).

Il y a plus de publications sur son antonyme l’attention.

Quoi qu’il en soit, même si je n’ai pas autorité sur le sujet, l’inattention est humaine, on doit faire le maximum pour ne pas se retrouver dans cet état de fait lorsque l’on est au volant mais c’est impossible d’y échapper en tout temps, en tout lieux, en toutes circonstances. On ne peut pas être attentif chaque minute, chaque secondes.

En ce sens objectif et rationnel, l’inattention n’est pas condamnable.

Voilà la cause la plus probable des accidents de la route.

Ma longue réflexion sur l’acharnement brutal contre les automobilistes

 

Je ne parviens pas à comprendre ce qui c’est passé dans la tête de nos dirigeants depuis quelques années !

Pourquoi autant de dépenses, pourquoi cette répression, qu’avons-nous fait de mal ?

Pourquoi sommes-nous soudainement montré du doigt, nous , les usagers de la route ?

Je dis ; soudainement, parce qu’au plus loin que je me souvienne, à mes débuts, dans les années 1980, je n’ai aucun souvenir d’un tel acharnement.

Quelque chose qui m’échappe à dû se passer ! Rien n’est plus clair.

J’ai la nette impression que nous sommes dans un concours de : «  calcul du nombre de morts sur les routes, chaque mois et chaque année »

Comme s’il y avait un seuil fictif non défini par les autorités et les associations de lutte contre la violence routière.

Tel mois, nous avons évité 58 morts, tel autre mois, carton rouge, nous avons eu 8 morts de trop !

J’ai l’impression que nous sommes dans un JEU dont nous ne connaissons pas la règle. Les dés sont pipés.

 

Que veut le gouvernement ? Quel nombre de morts lui faut-il pour qu’il nous félicite et qu’il relâche la pression ?

1500 morts par an ?

1000 ?

800 ?

 

Moins que les morts du cancer ?

Moins que les morts du tabac ?

Moins que les morts des migrants ?

 

Moins que quoi et plus que quoi ??

Tout ça, ça se nomme : Aberration. C’est du grand n’importe quoi.

Heureusement, les français ne sont pas dupes, ils subissent.

Pauvre France, pauvre Monde…

 

Il est normal qu’il y ait, hélas, des accidents de la route, il est normal qu’il y en ait le moins possible, tout comme il ait normal qu’il y ait le moins de malades, le moins de pauvres, le moins de misère. Mais la route est un élément parmi d’autres et quand les éléments se déchaînent rien ne peut les arrêter.

 

D’autres articles de l’auteur en rapport avec le sujet :

Permis à point : une injustice d’Etat

On veut dénoncer les chauffeurs

Panneaux de signalisation connectés

Le forum du Professionnel de la route

 

J’ai créé un forum de discussion sur le sujet des professionnels de la route. Etant moi-même un chauffeur-livreur en camionnette expérimenté, non pas dans le sens de super conducteur, mais dans le sens de nombres d’années passés sur les routes.

J’avoue que pour le moment, personne ne s’intéresse à ce forum de discussion. A part les spammeurs.

Il est trop tôt pour que je me dise déçu.

Peut-être n’est-il pas visible ?

Quoi qu’il en soi, ce forum est « réservé » aux pros de la route.

Dans mon esprit et j’espère, dans le vôtre, les professionnels de la route, sont, dans le désordre :

Les chauffeurs de poids lourds, les chauffeurs-livreurs, les commerciaux, les Taxi, certains artisans et j’en oublie certainement.

Je ne considère pas la grande majorité des automobilistes comme faisant partie des professionnels de la route.

Non, ceux-là vont au boulot, au bureau, en courses, en vacances. C’est une évidence.

Alors, si vous êtes des pros de la route et que vous considérez que les dernières mesures prisent par le gouvernement vont ou ne vont pas dans le bon sens, venez vous raconter.

Pour moi, ces mesures ne vont pas du tout dans le bon sens.