Permis à point : une injustice d’Etat

Le permis à point instauré dans les années 80 est un fléau. Il plonge le peuple dans un grand désarroi

 

Lors ce que quelque chose me dérange, j’essaie d’aborder le sujet sous tous ses angles comme dans la philosophie que je chérie. Je cherche à comprendre les motivations, je pèse le pour et le contre. Je ne me contente pas de constater que lors que je perd des points, de penser que ça va nuire à ma profession de chauffeur-livreur. C’est un fait. Je me dis que c’est mathématique, qu’à chaque fois que je perd 2 ou 3 points, je me dirige immanquablement vers la suppression de mon permis de conduire.

Alors, je m’interroge.

Permis à point : une injustice d’Etat ?

Pourquoi ce satané permis à point ?

 

Certainement parce que quelqu’un a décidé soudainement qu’il y avait trop de morts sur les routes. Quand je dis quelqu’un, je veux dire, une entité, une association et finalement, nos gouvernants.

Soit, il y a et il y aura toujours trop de morts sur les routes.

Tout comme il y a trop de morts à cause du cancer, du sida et bien d’autres maladies.

Concernant les maladies, je ne vois nulle part de répression pour traiter le sujet. On ne condamne pas un malade qui aurait franchi telle ligne rouge ! Au contraire, on donne de l’argent volontairement pour aider la recherche.

Sur ce sujet des maladies, j’approuve les associations qui luttent. Mais à contrario, je ne saisis toujours pas la suprématie de l’association de lutte contre la violence routière auprès des autorités.

Les associations ont le droit d’exister mais celle-ci est particulière. Elle a donné un poids que je nomme déviant et nauséabond que les gouvernants se sont empressés d’adopter avec une grande hypocrisie. Les gouvernements successifs ont vu une manne importante pour ponctionner les automobilistes sans aucune distinction et avec un automatisme implacable qui fait froid dans le dos.

 

Ironie de l’histoire, le coût

 

Pour que l’Etat puisse gagner beaucoup d’argent avec leurs machines infernales, il a fallu investir dans ces dites machines. Des centaines de millions d’euros qui auraient pu être utilisés ailleurs et notamment dans la prévention et l’aménagement des routes. Sans compter l’entretien et la réparation des radars fixes.

On sent bien dans cette histoire, une loi mal élaborée, mal pensée et mise en oeuvre dans le seul but de faire un maximum d’argent.

J’ai noté une erreur importante concernant les radars automatiques et les radars embarqués qui stationnent en bord de route.

Pour les radars automatiques, nous avons droit à un panneau qui nous averti.

Pour les radars embarqués, c’est juste la surprise du flash.

Il faut en conclure que pour une même raison, il y a deux poids et deux mesures. Ou bien, on alerte toujours les automobilistes, ou bien, on ne les préviens pas. On ne choisis pas les 2 options. C’est anticonstitutionnel !

L’Etat choisis de faire ce qu’il veut. Les forces de l’ordre piègent à tout va.

 

La double peine

 

Pour ceux qui sont obligés de rouler beaucoup, pour les professionnels de la route, la peine est double et injuste sur le principe.

Même si je critique ce permis à points, j’admet que la majorité des automobilistes aura quelques chances de pouvoir passer à travers tous ces désagréments, par le simple fait qu’ils rouleront peu chaque jour et de ce simple état de fait, ils pourront passer entre les mailles du filet sachant qu’un automobiliste se déplace sur des trajets habituels, à savoir, boulot, dodo, courses, médecin, école..

Pour le professionnel de la route, c’est une autre histoire. Son bureau, son boulot, c’est être sur les routes toute sa journée de travail. La différence est énorme. Et pourtant, l’état n’a pas juger utile de faire cette distinction. Pourquoi ?

Ce que je nomme : « double peine » est le principe suivant :

On est verbalisé par les forces de l’ordre ; on a une amende à payer. Et en plus, on est sanctionné par un autre système administratif basé à Rennes, qui nous retire des points sur le permis de conduire.

Ce qui arrive quotidiennement aux Chauffeurs livreurs, routiers et autres professionnels de la route, en France, c’est que lorsqu’ils n’ont plus de points sur leur permis de conduire, ils n’ont plus le droit d’exercer leur métier et se retrouve au chômage.

Je ne pense pas, que dans l’esprit de la loi, le législateur a cherché a mettre toute une communauté au chômage. Et pourtant, c’est ce qui en découle.

Le législateur à prévu un système de rattrapage de points. C’est payant, une fois de plus et ça ne change pas grand chose au problème.

Cette loi du permis à points est une mauvaise loi, il faudra que des politiques courageuses s’emparent de ce véritable sujet de société.

Qui osera comprendre, qui osera engager le bras de fer ?


 

Le forum du Professionnel de la route

 

J’ai créé un forum de discussion sur le sujet des professionnels de la route. Etant moi-même un chauffeur-livreur en camionnette expérimenté, non pas dans le sens de super conducteur, mais dans le sens de nombres d’années passés sur les routes.

J’avoue que pour le moment, personne ne s’intéresse à ce forum de discussion. A part les spammeurs.

Il est trop tôt pour que je me dise déçu.

Peut-être n’est-il pas visible ?

Quoi qu’il en soi, ce forum est « réservé » aux pros de la route.

Dans mon esprit et j’espère, dans le vôtre, les professionnels de la route, sont, dans le désordre :

Les chauffeurs de poids lourds, les chauffeurs-livreurs, les commerciaux, les Taxi, certains artisans et j’en oublie certainement.

Je ne considère pas la grande majorité des automobilistes comme faisant partie des professionnels de la route.

Non, ceux-là vont au boulot, au bureau, en courses, en vacances. C’est une évidence.

Alors, si vous êtes des pros de la route et que vous considérez que les dernières mesures prisent par le gouvernement vont ou ne vont pas dans le bon sens, venez vous raconter.

Pour moi, ces mesures ne vont pas du tout dans le bon sens.