Liberté d’expression en Occident

Utilisons-nous les mêmes références lorsque nous utilisons le terme de : liberté d’expression ?

 

Si la liberté d’expression en Occident, dans notre pays reprend les mêmes définitions que le mot : Liberté qui exige qu’elle s’arrête là où elle dérange les autres, on ne risque pas de pouvoir s’exprimer comme nous le souhaiterions sur nos blogs ainsi que dans la presse spécialisée. Nous allons être obligés de peser savamment nos mots quand nous voulons donner notre opinion au sujet des derniers attentats survenus sur le territoire Français.

Les lois n’étant pas les mêmes selon que l’on soit en Occident ou en Orient. Déjà que connaître les lois de son propre pays c’est loin d’être simple alors tout savoir sur ce qui se dit et qui ne se dit pas, c’est mission impossible. Dans ces conditions, je vais tenter de faire attention à ce que j’écris mais ce sujet faisant polémique, il est certain que j’aurai des détracteurs. Malgré tout, je vais vous dire ce que m’inspire les derniers événements marquants de ces derniers jours, et surtout, plus que de donner mon avis, je vais m’intéresser à soulever des questionnements à émettre des hypothèses en me servant d’exemples comme à mon habitude.

Les dessinateurs de Charlie hebdo ne pensaient à mal lors qu’ils dessinaient pour leur journal. Ils faisaient des caricatures sur les événements d’actualité, sur la société, c’était leur gagne pain. Ils avaient le droit en France de le faire même si ils savaient que parfois, ils allaient faire réagir. Le dessin était leur moyen d’expression tout comme les humoristes avec leur voix et les journalistes avec leur plumes. Ce moyen d’expression est juste un outil. En Occident, c’est possible et on vient de se rendre compte qu’ailleurs, c’est impossible. Il n’y a donc pas de consensus mondial pour la liberté d’expression. Il y aura donc un long travail à réaliser pour faire comprendre aux autres, qu’en France, la liberté d’expression est un droit.

Pourtant, à partir des derniers événements survenus à Charlie hebdo nous devons certainement nous remettre en question et revoir notre copie, changer notre fusil d’épaule car, nous ne seront plus en sécurité si nous continuons de nous servir de notre liberté d’expression comme avant.

 

Devrions-nous reculer ?

La question est complexe, reculer peut inclure le terme de régression. Et notre orgueil ou souveraineté c’est selon, pourrait en prendre un coup.

Alors, que faut-il faire ?

On se sent coincé, obligé de revoir les fondements de notre liberté d’expression. Oui, car il ne serait plus raisonnable de dessiner tout ce qui touche, de près ou de loin, à la religion dans cette ère actuelle. Je parle d’ère car je cherche mes références dans l’Histoire. Aujourd’hui, ce sont les fondamentalistes « islamistes » qui posent problème dans le monde et qui parviennent à nous atteindre, hier c’était d’autres fondamentalistes religieux. C’est donc, une histoire de mode, si je peux m’exprimer ainsi.

 

Alors, que faire ?

Profil bas ou s’en fiche ? Comment compenser c’est-à-dire, faire en sorte que l’on respecte notre chère liberté d’expression ? Cruelle dilemme quand on se veut pacifiste.

Bien sur, tout n’est pas rose dans notre liberté d’expression. A voir tous ceux qui sont convoqués dans les tribunaux de France. Des anonymes et des personnalités du show business, je pense à Dieudonné pour ne citer qu’un exemple qui est régulièrement cloué au pilori à cause de certaines phrases trop facilement mal comprises par une certaine société bien pensante. Alors, lui, pour le coup, on ne lui passe rien. Lui, aurait raison d’invoquer la liberté d’expression, lui, il n’y a pas droit. Je m’interroge, je me demande pourquoi !

Oh bien sur, nous savons en principe ce qu’il est interdit de faire. Pas d’apologies de toutes sortes ni d’appels à la haine etc… vous connaissez la chanson.

La liberté (d’expression) doit s’arrêter là où elle nuit à d’autres. Mais qui sont les autres ?

 

On se rend compte que la liberté d’expression n’est pas uniforme, que c’est juste un phénomène de mode, que ça dépend de quelle parti politique est au pouvoir et de quelle est la tendance du moment. On se rend compte qu’il est très difficile de choisir ses mots pour décrire dans un simple billet, ce que l’on veut exprimer, ou que l’on peut dire, dans les médias à l’instar de ce pauvre Eric Zemmour lorsqu’il s’exprime sur RTL, la tête baissée  (bon, il lit son texte, mais quand même), il ne cherche pas à briller coûte que coûte, c’est son job d’éveilleur de consciences tout comme Michel Onfray régulièrement cloué aux piloris.

 

L’être humain et son mécanisme, son articulation dans le monde moderne

 

Dans le monde moderne, l’individualisme a pris le commandement bien qu’il était déjà présent bien avant. On ne refait pas le monde. On tente de l’analyser.

Voilà ce qu’ai j’ai remarqué :

Si je ne parle que de la France, un pays que je connais puisque j’y suis né et que j’y vie, et bien, je sens bien ainsi que d’autres que la construction de notre démocratie bat de l’aile et qu’il nous faut un autre modèle, une nouvelle construction, une nouvelle architecture qui régisse les citoyens de toutes conditions.

Des idées fusent de toutes parts émanant de nos intellectuels et de nos philosophes contemporains, mais rien ne change.

Et pourquoi rien ne bouge ?

 

Tout simplement parce qu’il ne s’agit pas de dire ce qu’il ne va plus et de dire ce qu’il faudrait faire. Il ne s’agit pas de constater, il s’agit de faire.

Oui mais vous me direz que ce n’est pas facile de fédérer autour de soi une armée de citoyens grandissante exponentiellement. Je vous l’accorde puisque la démocratie actuelle a fait en sorte de tout verrouiller.

Il existerait bien La Révolution, mais on a déjà connu ce cas de figure qui ne fut pas concluant c’est le moins qu’on puisse dire.

La Révolution de 1789 a fait en sorte de destituer à jamais un roi de France qui concentrait sur lui tous les pouvoirs, mais les Républiques n’ont pas fait mieux elles. La démocratie constitutionnelle a concentré les pouvoirs elle aussi.

Pour que l’on me comprenne bien, je vais schématiser.

Au temps des rois de France, ne croyez pas que le roi avait à lui seul tous les pouvoirs. Il avait des conseillers et des célèbres.

Au temps de la République, nous avons un président qui semble décider mais il a lui aussi des conseillers multiples. Ces conseillers se nomment : ministres, députés, sénateurs.

Donc, loin de moi de vous dire que le fait de ne pas être dirigé par un seul homme cela devrait s’appeler une véritable démocratie juste. Il n’y a rien de juste là dedans.

Comme au temps de la royauté, nous sommes gouvernés par un groupuscule étatique. C’est plus ou moins l’entièreté de ce groupe qui dirige notre pays. Et au fil des échéances électorales, on prend les mêmes et on recommence.

 

Pourquoi concrètement on ne peut rien faire ?

 

Et là, c’est un peu de notre faute, nous les citoyens. On ne supporte pas que quelqu’un d’autre puisse avoir une meilleure idée que soi. Dès que ça arrive, on lui saute à la gorge bêtement, sans avoir mieux à proposer. On dirait qu’il est impossible à un semblable d’avoir une excellente idée et de la travailler avec les autres.

Pour moi qui suis un personnage lambda, ce n’est pas très grave, mais concernant nos intellectuels ayant pignon sur rue, c’est désolant, voir même, affligeant.

Où l’on se rend compte que des Michel Onfray pleins de bon sens nous expliquent ce qu’il faudrait faire pour rendre plus d’égalité entre l’ensemble des êtres humains d’un pays, du monde entier.

Je cite Michel Onfray mais il y en a d’autres. J’écoute beaucoup France Culture et j’ai l’occasion d’entendre de très bonnes paroles d’experts sur cette antenne. J’ajoute que je suis un fervent admirateur de ce philosophe bien de bon sens. Hélas, et ça n’a rien d’évident, il ne parvient pas à faire bouger les choses pour la raison que j’ai expliquée plus haut dans mon texte.

A chaque niveau d’éducation, une barrière infranchissable. Le roi des pauvres ne pourra pas se faire entendre de ses congénères. Au pire, il sera pris pour un farfelu.

Pareil pour la classe moyenne. Idem pour nos philosophes reconnus.

J’ai l’impression que l’homme ne supporte pas qu’une bonne idée surgisse soudainement. On condamne, on enterre vite l’idée.

L’admiration et la reconnaissance a disparue depuis bien longtemps de la langue française, ainsi que l’utopie qui n’est pas reconnue a sa juste valeur, et c’est bien dommage.

Ce qui fait que la « mauvaise » démocratie a de beaux jours devant elle.


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