Laissez nous rêver

Laissez nous rêver

Ne nous empêchez pas de penser

Encore un titre volontairement provocateur. Encore un article émanent du peuple à destination des élites. Je sais, c’est moi qui l’écrit. Je vais développer cette pensée. Mais avant, je vais vous dire pourquoi je défend la masse de la population contre les élites, les notables et surtout nos gouvernances.

Un constat me fait de plus en plus réagir. Ce constat est celui-ci :

J’avais remarqué, dans mes recherches objectives, que tout ce qui est majoritaire l’emporte sur ce qui est minoritaire. On peut toujours en discuter mais j’avais remarqué que c’était un fait.

Hors, et je ne me l’explique pas, il y a une exception de taille. Le monde des humains.

Dans ce monde, scindé en pays, un petit groupe gouverne et commande la plus grande quantité d’individus. C’est une chose que l’on pourrait facilement comprendre. Dans l’idéal, chaque individu ne pourrait aider à prendre les décisions, cela prendrait trop de temps. On a inventé la représentativité. C’est à dire, on a fait en sorte d’élire « nos représentants » qui comme le nom l’indique, nous représenterons concernant toutes les décisions à prendre.

Nos représentants, sont, pour la plupart, des hommes politiques.

Je m’éloigne de mon sujet, j’y reviendrai dans d’autres articles. On peut malgré tout s’apercevoir que je ne porte pas les hommes politiques dans mon coeur.

 

Laissez nous rêver est un petit article qui cherche à prendre les devants sur ce que pourraient dire nos élites, bourgeois ou intellectuels à propos de l’expression orale ou écrite, populaire. Je reconnais que ça peut faire un peu, procès d’intention mais je confirme.

Oui, je m’insurge contre le fait qu’un citoyen lambda, pauvre ou issu de la classe moyenne (dans le sens très moyen de la classe) et qui n’aurait pas accompli de longues études supérieurs, n’auraient pas voix au chapitre.

Oui, la parole et la réflexion sont libres. Non, le peuple n’a pas étudier (au sens grandes études), et alors?

Que faites-vous de la jugeote, du raisonnement et du bon sens critique ?

Pourquoi rire de nous dans les salons sous prétexte que nous n’avons pas lu tels ou tels philosophes ou grands écrivains, que nous n’avons pas pu accéder à « vos chemins de la connaissance« , et que nous faisons des fautes d’orthographe ?

Entre nous, le peuple que vous ne connaissez plus, a bien compris, mieux que vous l’imaginez que nos institutions sont mal faites, que nos politiciens se trompent, que nos administrations étatiques sont à bout de souffle..

Le peuple sait tout ça, il l’a constaté depuis longtemps.

Élites de tous poils, vous devriez aimer le peuple car vous n’aurez bientôt plus que lui à aimer.

 

Finalement, je trouve les citoyens Français, bons enfants, obéissants et dubitatifs. Ils savent qu’il faudrait inventer un autre système de gouvernance afin d’amener plus d’égalité et donner du travail pour tous. Mais on ne peut pas reprocher au peuple de ne pas avoir trouvé la solution pour y remédier. Le peuple est sage, plus que vous ne pouvez l’imaginer. Le peuple a compris que ce n’est pas dans le sang que la solution viendra. Le peuple sait qu’il pourrait se soulever mais dans sa grande sagesse, il sait qu’une révolte ou révolution ne mènera pas là où ça devrait mener.

Le peuple sait que l’histoire se répète et c’est pour cela qu’il ne veut pas faire en sorte de la répéter.

À contrario, j’imagine que nos élites (pardons pour toutes celles qui accomplissent un travail remarquable et qui ont pris à coeur et avec vocation la tâche qui leur incombent), sentent un peu le vent tourner mais demeurent toujours enfermés dans leur sectarisme à savoir : «Rien ne peut nous arriver, le peuple est ignare» ou «On est si bien dans notre opulence, continuons de ne pas penser..»

Alors que nos élites auraient dû s’interroger sur l’avenir de tous les individus dans le monde, ils n’ont pensé qu’au leur. Les citoyens du monde, les peuples, n’ont pas signé un chèque en blanc à nos dirigeants.

C’est une lourde tâche que de penser enfin au bien être des peuples, c’est la tâche principale de ceux qui ont fait de grandes études. On ne leur demandait pas de compassion, on leur demandait de réfléchir et de mettre en place une politique au sein de laquelle, chacun aurait sa place, non pas en fonction du sacro saint argent mais bien, pour rendre l’équité entre les hommes.

 

Note de l’auteur : Vous l’avez deviné, cette série d’articles que je publie provient d’un homme du peuple qui n’a pas fait de grandes études, qui n’a pas forcément appris à structurer ses textes et dont le but n’est pas de se mettre en avant. J’écris comme je parle. Mes réflexions sont faites et à l’intention de tous ceux auxquels des déclics, des envies de commenter auront secoué leurs imaginaires. Mes articles sont fait pour tous ceux qui se sentiront secoués ou ébranlés.