Le déclin du journalisme

Le déclin du journalisme

Le journalisme est entrain de mourir. En effet et nous le savons tous, les journaux ne se vendent plus, une ère nouvelle est arrivée.

Ce petit texte n’est pas un brûlot contre les journalistes, pas du tout, c’est simplement une constatation. On peut dire qu’il a fallu qu’il y ait des journalistes durant des décennies, il fallait bien apporter l’information. Si on remonte au moyen âge, l’information parvenait des semaines, des mois après, elle arrivait à cheval ou même à pied. L’information arrivait torturée, manipulée, déformée, c’était le temps du bouche à oreille.

Avions nous besoins d’avoir toutes ces informations ?

Je ne saurais répondre, disons que ça se discute. Tout comme la société de surconsommation dans laquelle nous sommes, c’est à dire l’achat de produits et d’objets dont nous nous serviront peu ou pas du tout, l’information nous ait délivrée à outrance et dupliquée à l’infini. C’est à qui apportera le scoop en premier.

Nous sommes tous des journalistes

Avec l’apparition du numérique et les ordinateurs et smartphones dans tous les foyers, nous avons tous les moyens d’apporter l’information, avant les journalistes professionnels. Les réseaux sociaux nous ont grandement facilités la tâche. La facilité déconcertante avec laquelle, on peut créer un blog permet à tout à chacun de s’exprimer tranquillement de chez lui.

Qu’est-ce qui est prépondérant dans le fait de donner une information ?

La rapidité. La paternité.

Concernant la multitude d’informations non prévisibles à l’avance, quoi de mieux que l’individu qui prend en photo et/ou qui film l’événement. Il en a la possibilité puisqu’il se trouve sur place, il pourra mieux raconter l’événement sans le déformer puisqu’il est déjà sur place.

Il choisira de vendre l’information aux médias si il aime l’argent mais si il aime bloguer, il mettra directement l’information sur son blog agrémenté des photos ou films qu’il aura pris.

Pour cette même information, avant l’ère du numérique, effectivement c’était les journalistes qui se trouvaient dans les premiers sur le lieu de l’action. Mais plus maintenant.

Ce que je viens d’écrire plus haut à une fonction d’exemple, je n’ai pas détaillé l’information, à la limite, peu importe, il ne s’agit pas de chien écrasé, il s’agit d’une information valable devant être reprise par un certain nombres de médias.

Je peux donner d’autres exemples avec des actualités dans lesquels les journalistes seraient en danger. Dans des pays en guerre on réussit à avoir de l’information grâce aux téléphones portables de simples passants qui se trouvent sur place.

C’est aussi et pour la même raison, le déclin des photographes et des cameramans. Ils ne peuvent plus mettre en avant leur art car, sur la multitude de photographes en herbe, les photographies aussi bonnes que les leurs, peuvent émerger.

Je ne conteste pas que le métier de journaliste est un métier qui s’apprend et que les journalistes sont mieux à même de délivrer l’information, mais simplement, j’ai fais la constatation que c’est un métier qui ait appelé à rapidement se transformer et qui fera des dégâts dans ses rangs.

Je ne suis pas un oiseau de mauvaise augure mais tout comme je remarque un nivellement par le bas de la classe moyenne, les journalistes n’échapperont pas non plus aux affres du chômage. Je leur souhaite malgré tout bon courage.


Commentaires

3 réponses à “Le déclin du journalisme”

  1. J’ai parlé du déclin du journalisme tel qu’on l’a toujours connu avec l’avénement des réseaux sociaux. Je parle du déclin des journaux papiers et surtout de l’information.

    Un exemple tout bête :

    Maintenant, on peut être averti, d’un attentat, d’un gros accident, que sais-je… bien avant une parution de journal ou des infos télévisés ou radios. C’est un fait.

    Maintenant, on me rétorquera que journaliste, c’est un métier. Certes, et que l’information ne devrait pas nous parvenir rapidement grâce aux réseaux sociaux car il y aurait un risque de déformation de l’information. Il n’en reste pas moins que maintenant c’est comme ça et qu’il n’y aura pas de retour en arrière.

    Je savais pourquoi je titrais mon article de cette manière ; « le déclin du journalisme » tel que je l’ai écrit d’un premier jet et sans doute avec quelques fautes d’orthographe.

    Je suis un « blogueur » partisans des commentaires, même peu élogieux, tant que non insultants. Je trouve que ça fait avancer le sujet.

    J’ai quand même envie de dire à celui qui vient de faire un commentaire :

     » vous auriez pu me lire jusqu’au bout », et pour les autres :  » ne vous arrêtez-pas aux fautes d’orthographes même si vous imaginez que tel ou tel auteur ne doit pas avoir fait de grandes études. Intéressez vous au fond et débattez si vous en avez l’envie. »

  2. Avatar de Damien P.
    Damien P.

    Parler de « tous journalistes » en confondant le verbe « être » et le verbe « avoir » dès la 11ème ligne, fallait le faire…

    J’ai stoppé là, pas crédible sur la forme = pas crédible sur le fond.

    1. Pardon, j’ai des problèmes de participe passé. Pas crédible sur la forme et sur le fond. Admettons. Et bien, j’aurais préféré que vous fassiez comme les autres qui ne commentent pas mes articles de blog. Un commentaire doit pouvoir se hisser à la hauteur de celui qui se donne la peine de rédiger un article. Et vous, que savez vous faire ?

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