La mort se mérite-t-elle ?

Drôle de question je vous l’avoue mais sur un plan philosophique, toutes sortes de questions peuvent êtres posées.

Qu’est-ce qu’il écrit celui-là ? Me dira-t-on. La mort est un sujet à respecter, ce n’est pas une chose que l’on peut tordre et avec laquelle on peut raconter n’importe quoi !

 

Essayons de décortiquer nos pensées au sujet de la mort. Je dis nos pensées alors que c’est des miennes qu’il s’agit principalement mais j’aime bien les associer aux autres car j’ai déjà dis qu’aucune personne ne peut avoir une pensée unique.

La mort fait peur, elle est souvent injuste et laisse apparaitre un sentiment de regret et de manque. Mais qu’est-ce que la mort ?

Dans cet article, vous n’aurez que ma vision des choses, il existe une multitude d’hypothèses suivant différents critères religieux principalement.

Suivant que vous soyez catholiques pratiquants votre vision de la mort est moins problématique que si vous ne croyez pas en Dieu. On promet aux croyants une vie après la mort. Pour les non-croyants c’est une toute autre histoire. Sur mon blog, les athées ont voix au chapitre.

C’est en ayant les pieds bien sur cette bonne vieille terre que je peux me permettre d’évoquer la mort en toute conscience et de laisser parler mon imagination.

Qu’y a-t-il une fois qu’on est mort ?

 

Une fois décédé c’est le néant, c’est-à-dire qu’on n’est plus rien pour nous-mêmes, cependant, nous existons encore dans l’esprit de nos proches. On est donc vivant à travers les autres. Nos amis, notre famille, nos relations, peuvent toujours se représenter qui nous étions, leurs mémoires les aident à se souvenir de leurs personnes disparues bien qu’avec le temps tout s’estompe plus ou moins rapidement.

Mais ce qui m’intéresse principalement à propos de la mort, c’est tout ce qui passe avant, c’est pendant qu’on est vivant et bien vivant, toutes les questions que l’on se pose. J’en ai relevé quelques unes et il y en a bien d’autres encore, c’est un sujet tabou certes, mais inépuisable.

Par exemple : Peut-on dire que certaines personnes ne méritaient pas de mourir ?

Soit parce qu’elles étaient trop importantes pour une communauté mondiale, parce qu’elles avaient entrepris de grands bienfaits pour l’humanité et qu’elles n’avaient pu les achever à temps ! Ce que je veux dire par là c’est que l’on peut mourir, oui, mais pas avant d’avoir achevé quelque chose d’important ou non d’ailleurs, qu’il serait dommage de mourir maintenant alors que l’on n’avait pas encore terminé ce projet (n’importe quel projet) ? Qu’il ne restait que quelques mois pour l’amener à terme !

Voilà le genre de questions que je me pose souvent et on peut disserter là-dessus.

Cela s’appelle : ne pas avoir préparé sa mort. Comme si la mort ça se préparait.

J’ai utilisé le terme mérite pour faire réagir mais ce mot à un sens dans mon idée et difficilement explosible mais je vais tenter de le faire.

Ce n’est pas dans le sens élogieux que j’évoque le mérite en parlant de la mort. Il faut y voir un autre sens. Car si la mort devait se mériter, on ne se bousculerait pas au portillon.

Imaginons un instant le cas d’individus lambda, moi, vous, des personnes simples, non médiatisées, la population en somme et posons-nous cette question :

« Que ce passe-t-il lorsque subitement nous mourrons, qu’advient-il à nos proches, indépendamment de la tristesse bien normal, concernant ce qui est matériel ?- Comment les autres peuvent-ils terminer ce que vous, vous avez entrepris – et d’ailleurs, doivent-ils ou peuvent-ils mener à bien cette entreprise alors que vous seul, saviez où vous en étiez, pas sur que les autres le savaient aussi bien ? »

Il est évident que nous connaissons tous cette fameuse phrase : « nul n’est irremplaçable en se bas monde » mais quand même ! ça ne vous laisse pas un goût d’inachevé ?

 

Une autre chose m’interpelle. Une situation presque ubuesque.

Maintenant que nous avons tous des pages sur les réseaux sociaux telles que Facebook ou autres, une fois que nous sommes morts, nos pages continueront de vivre encore longtemps, bien après nous. C’est fascinent rien que d’y penser. Il faut savoir, j’ai déjà fais le test, que pour réussir à contacter Facebook pour lui dire de supprimer notre page, et bien, c’est quasi impossible. C’est donc une grosse lacune de la part des réseaux sociaux.

Si, essayez de vous désinscrire de Facebook et vous verrez !

Oui, nos pages vivront encore comme si nous étions vivants. Nous recevrons des notifications de toutes sortes, nous seront vivants mais morts.

 

Personne ne peut expliquer la mort à part certains philosophes, comme nous ne connaissons pas ce qu’il y a après. Certains croyants, le suppose, c’est là, que les religions entrent en jeux. Pour nous faire supporter notre mort, on nous dit que : « ce n’est pas si grave que ça puisqu’il y aura le purgatoire et, ensuite, le paradis ».

Je parle de la religion Catholique mais d’autres lendemains sont prévus pour les autres religions monothéistes.

La mort fait si peur que l’homme a inventé la religion.

En effet, c’est trop insupportable d’imaginer qu’après la mort on soit, instantanément plus rien, que de tout, on passe, en une seconde, au néant.

Le : « tout », c’est l’ensemble de notre vie sans aucune discontinuité. C’est-à-dire que si, nous avions une mémoire d’éléphant, nous pourrions nous souvenir de tout ce que nous avons fait, du début de notre vie, jusqu’à la fin. Je vois malgré tout, une discontinuité légère, mais suffisante pour en parler :

« Lorsque nous sommes profondément endormis, nous ne pensons plus à rien à l’exception de nos rêves », on pourrait nommer ça : « une petite mort ».

Bref, il y aurait certainement encore, beaucoup de choses à ajouter à propos du ressentiment de la mort des hommes, j’en suis sûr et ce blog est fait pour ça. Tous les lecteurs peuvent commenter dès lors que leurs commentaires soient constructifs.

Le sujet n’est pas marrant en soit mais il pose des questions.

Peut-on parler de la mort ?

Ce site web en parle plus longuement que moi, il en existe bien d’autres encore..