La Canée (en grec ta Xaviá (au pluriel), souvent transcrit en Chania ou Hania) est une ville de Crète occidentale, dans le département du même nom, en Grèce. C’est la seconde ville de l’île, avec environ 55 000 habitants.

Antiquité

La Canée est situé sur l’ancien emplacement minoen de Kydonia, coing en grec. La ville s’est redéveloppée à la fin de l’époque minoenne comme une importante cité-Etat de la Grèce classique, dont les limites s’étendaient de la baie de la Canée jusqu’au pied des Montagnes blanches, Kidoya était constamment en guerre avec d’autres cités-Etats telles que Aptera, Falasarna et Polyrrinia, voire même Egine, qui commémore une victoire au temple d’Aphaia. La cité est assez imporatnte pour être mentionnée dans l’Odyssée d’Homère. En 69 av. J.C., le consul romain Metellus défait les Crétois et conquiert Kydonia à qui il accorde les privilèges d’une cité-Etat indépendante. Kydonia eut le droit de frapper sa propre monnaie jusqu’au IIIe siècle après J.C.

La ville aujourd’hui

Bien qu’elle ait été bombardée pendant la Seconde Guerre mondiale, La Canée est considérée comme une des plus jolies villes de Crète, particulièrement le vieux port vénitien avec son phare du XVe siècle et la mosquée des Janissaires. La plupart des bâtiments ont été restauré afin de devenir des hôtels, des magasins ou des bars. Cependant, le quartier de la Splantzia, derrière le port et les arsenaux vénitiens est toujours très largement intacte et très évocateur de l’atmosphère d’alors. La cathédrale grecque orthodoxe de 1860 est situé dans un saquare, faisant face à la cathédrale catholique romaine. La synagogue Etz Hayyim dans le quartier de Topanas a été restauré ces dernières années, l’empêchant ainsi de tomber en ruine après que la communauté juive de la Cannée eut été déportée de l’ïle par les soldats nazis en 1944. Tragiquement, une torpille britannique coula le Tanais qui transportait la plupart des juifs prisonniers.

La ville se glorifie de posséder un musée archéologique, un musée de la marine et un musée du folklore, des galeries d’art et de nombreux magasins et tavernes dans la vieille ville. Le marché couvert datant de 1913, basé sur les plans de celui de Marseille, est aux abords de la vieille ville et est populaire aussi bien auprès des touristes que des habitants locaux. Dans la nouvelle ville, on trouve l’université et la mairie.