2020 l’année où tout a basculé

La pandémie de coronavirus que nous n’attendions pas

Cette année 2020, cette fameuse année 2020, cette retentissante année 2020 ou tout a basculé…

Est-ce que je cherche à faire le buzz avec les adjectifs tels que « fameux, retentissants, basculements », même pas, pour ceux qui me connaissent. Le buzz, je m’en tape. Ne me lisent que ceux qui me trouvent. Chez moi aucune pub, aucuns détournements aucune valorisation extra naturelle. Que du brut de décoffrage. Nous n’attendions pas du tout cette pandémie. Nous avons tous été surpris par ce qui nous tombais dessus, il faut bien l’avouer.

Avez-vous peur de la Covid 19 ?

C’est la question la plus importante au sujet de cette pandémie. Comment savoir si on a peur d’attraper cette cochonnerie ?

C’est bien le problème. On ne sait pas, c’est invisible, c’est presque irréelle. Et pourtant il faut choisir son camp. Il y a le camp de la peur et celui de l’inconscience.

Vivre comme avant ou vivre comme maintenant?

Je ne pense pas qu’on puisse vivre comme avant, ce serait irresponsable autant pour soi-même que vis à vis des autres, donc à chaque fois qu’on bouge, à chaque action à réaliser, il faut tenir compte de la Covid19.

Oui, il faut se poser la question à chaque fois qu’on veut sortir de chez nous ; pour aller au travail, au supermarché, à la boulangerie, chez le coiffeur… Pour partir en vacances, tout le temps, en tout lieu, se poser la question, la Covid19, le masque et encore le masque. La distanciation sociale et toujours. Alors oui, il faudra vivre comme maintenant.

De la peur ou de l’inconscience?

Là encore, c’est une bonne question. Faut-il avoir peur ?

Suivant l’âge qu’on a, la réponse est différente, suivant l’exposition au virus, aussi. Les jeunes ont beaucoup moins peur que les personnes plus âgées bien qu’il existe des exceptions.

Quoi qu’il en soit, on doit maintenant tenir compte dans notre vie de tous les jours de cette pandémie de coronavirus mondiale, alors qu’avant, on n’y pensait même pas. Du coup, on doit s’adapter en permanence et c’est usant. C’est bien en cela qu’il y a eu un avant et un après. Cet « après » je le nomme « maintenant » pour bien montrer qu’il ne s’agit pas de futur mais bien de présent.

Impossibilité de projection dans l’avenir

En effet, je ne vois pas comment nous pourrions nous projeter dans un avenir proche et lointain avec une hypothèse de fin de virus du style :  » début de virus, fin de virus« . Ce n’est pas ce qui est prévu par nos éminents chercheurs. Ils ne savent toujours pas nous rassurer et c’est tant mieux. Nous n’avons pas besoin de mensonges, nous voulons simplement la vérité sur cette pandémie de SARS CoV2. D’ailleurs, il ressort qu’on ne cherche pas à nous dissimuler la vérité, on n’a pas toutes les réponses et tant qu’on n’en n’aura pas, nous serons obligés de porter le masque partout où ce sera utile pour nous et pour les autres ainsi que de faire attention à ne pas être trop près de quelqu’un d’autre. Avouez que tout ça n’est pas très réjouissant!

Nous devrons habituer nos cerveau à réfléchir en une fraction de secondes dans divers situations où d’ordinaire on pouvait le laisse se reposer. Ce n’est pas rien quand on y pense. Cette pandémie de Covid19 se rappelle à nous à chaque moment de notre vie, à chacun de nos mouvements.

La culture et la Covid19

Nous ne pourrons plus regarder un film, une pièce de théâtre, un spectacle de rue, de la même manière qu’avant. La culture sert à faire en sorte que nos esprits puissent divaguer sans limite, là ce ne sera plus possible ; les spectateurs masqués, les acteurs masqués, les œuvres masquées… L’époque masquée.

C’est bien pourquoi j’ai choisis le mot «  basculement » au début de ce texte. Oui c’est bien un basculement, un bouleversement, une deuxième vie, et le tout sans que ce soit un choix mais une contrainte obligée.

L’avenir est bouché, ce n’est pas la fin du monde, mais la fin d’un monde alors soyez prudents.