Les particules élémentaires de Michel Houellebecq

Critique du livre

 

L’histoire de Michel et Bruno raconté par Houellebecq. Autant vous le dire tout de suite, c’est le genre de livre que j’affectionne. Moi qui suis toujours en recherche des points communs qui unissent les hommes.

A l’heure où j’écris ce texte, je n’ai pas encore terminé le bouquin et j’en suis à la page 162. Le livre comprend 317 pages. Ce n’est pas important que je n’ai pas terminé la lecture du livre, j’en ai compris l’essentiel et je ne vous déflorerai pas la fin. D’autant plus que passe sur une chaîne du satellite, l’adaptation du film, ce qui me permet, en passant, d’avoir 2 approches.

L’âme humaine m’intéresse et avec ce livre, je suis servi.

Michel et Bruno sont deux demi-frères totalement différents dans leurs comportements ce qui va permettre à l’auteur, d’évoquer 2 manières d’être, 2 manières de vivre.

L’un, Michel est un homme que je qualifierais de dans la lune, on ne sait pas ce qu’il pense, il parle peux et sourit très souvent. C’est un chercheur dans le milieu de la biologie.

L’autre, c’est Bruno. Quand à lui, il ne vit et ne pense qu’au cul. C’est sa raison de vivre.

L’action se déroule entre les années 1960 et le début des années 1980, mais, disons qu’on reste longtemps dans les années 70. Ces années étaient mes belles années d’adolescent et j’ai pu trouver des points communs avec moi-même en lisant le récit de la vie des deux demi-frères.

 

Ce qui est intéressant, dans ce livre, c’est la manière dont l’auteur nous parle de la pensée humaine qui anime les êtres humains. Il nous montre que nous ne devons pas accorder d’importance aux clichés. Et notamment sur ce sujet tabou qu’est le sexe. Michel Houellebecq insiste sur le fait que c’est bien, les événements d’une vie qui forgent les personnalités, que si on est comme on est, ce n’est pas innée.

L’enfant, puis l’adolescent fait toutes sortes de découvertes au fil de sa vie et c’est ça qui le fait se différencier des autres, au bout du compte.

Suivant l’éducation que l’on a, on peut être une personne dans la lune, obsédée, rêveur, méchant etc..

 

Je ne prétends pas dire la pensée de Houellebecq, j’essaye de comprendre. Ses livres nous ouvrent les yeux, pour peux que nous ne soyons pas hypocrite. L’hypocrisie étant pour moi, le plus grand défaut de ce siècle.

 

 

Une conclusion parmi d’autres

 

Et ça n’engage que moi. Je me suis toujours posé la question au sujets de nos grands auteurs contemporains qui nous sortent des sujets de réflexion :

« Est-t-il possible qu’un auteur puisse tout inventer lorsqu’il écrit un roman » ?

Un homme normalement constitué ne peut pas inventer à ce point là. On pourrait donc facilement en déduire que Michel Houellebecq est un homme soit, comme Michel (l’un de ses deux personnages principaux), soit comme Bruno « le pervers », soit, les 2 !

J’aime à penser que l’on puisse être les 2, ça conforterais certains de mes anciens articles sur l’âme humaine qui montre que tous les êtres humains ont, 2, voir, 3, pour certains, facettes.

Si c’est le cas, ce que je crois, alors, on juge trop hâtivement les hommes. Un homme ne peut être jugé par d’autres car à coup sûr, ils se tromperaient tout le temps.

Gardons-nous de penser qu’Untel est comme ça d’une manière définitive. En quelque sorte, on ne peut plus dire : « Un con est un con » comme dans la chanson de Georges Brassens.

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