Le populisme une définition galvaudée

Ce fameux mot : « populisme » dont j’entend parler dans les médias. Je ne savais pas ce qu’il voulait dire. Je sentais bien qu’il était employé péjorativement et que c’était presque une insulte ou un déshonneur de l’être.

Note : quand on ne connaît pas la définition d’un mot ou d’une expression, il faut consulter un dictionnaire, c’est la moindre des choses. Chose que j’ai faite et pourtant plus j’en lis la définition, moins je comprend l’aspect péjoratif actuel.

Je me ressens entièrement du peuple. Populisme vient du mot peuple. Je défend les aspirations du peuple contre nos élites, je l’avoue, donc, sans le savoir, j’étais populiste. Donc :

 

Voici un message d’un populiste fier de l’être

Pourquoi un message sur le populisme, sur mes frères et soeurs ?

Dans mon métier de livreur, j’écoute la radio tous les jours, j’écoute des radios, une dizaine d’heures par jour et ce, depuis pas mal d’années. « Non un chauffeur-livreur ou un routier n’est pas forcément un être rempli de bière avec un gros ventre, et dépourvu de jugeote« .

Je sélectionne les radios que j’écoute, au gré de mes humeurs du moment. Je vous le dis tout net, je m’intéresse à l’actualité sociale et politique de notre pays même si parfois, je décide d’écouter de la musique.

Avec l’habitude, je choisis mes émissions radiophoniques c’est pourquoi, je sais alterner ces 4 radios qui sont : RTL – France Inter – France Culture et quand ça veut bien passer, RMC Info avec le fameux Jean Jacques Bourdin l’inimitable, le plus « populiste » de nos chroniqueurs radio tant il me donne l’impression de faire parti du peuple.

J’ai plusieurs fois bondi en écoutant les invités de ces différentes radio. Bondir, dans mon esprit, ne veut pas dire être en total désaccord avec ce que j’entend, bondir à quelques fois des aspects admiratifs. Bondir, tout simplement c’est le fait de me faire sortir de ma léthargie, de me mettre dans une position attentif.

Vendredi 20/02/2015

j’étais sur France inter et Mona Ozouf une célèbre historienne s’exprimait. J’écoutais ces propos tout en continuant de livrer mes clients lors que soudain, une réponse qu’elle apportait à un auditeur, m’a fait réagir. (J’ai mis la vidéo en lien, vous pouvez écouter la réponse de Mona Ozouf à partir de la 7ème minute si vous le désirez), elle parle du populisme et de la porosité qu’il y a entre les deux mondes. Elle nous dit que grâce à l’éducation les personnes issues du peuple, peuvent accéder à leur tour au monde des décideurs, au monde des élites.

Là, je ne suis pas d’accord avec elle. Ce n’est pas parce que quelques rares personnes peuvent s’en sortir qu’il faut en faire une généralité. On ne peut donc pas parler de porosité ou de croire que les deux mondes peuvent se rencontrer. Non , au contraire, les deux mondes étaient et resteront cloisonnées à jamais.

D’ailleurs, Mona Ozouf si célèbre, ne glisserait-elle pas insidieusement dans le monde des élites ? À moins qu’elle n’y soie déjà ?

En effet, la question de l’auditeur était (de tête) : « Ne croyez-vous pas que nos élites, nos dirigeants politiques, ne soient en dehors des réalités ». Une excellente question. Et madame Ozouf à répondu qu’elle ne croyait pas.

Je referme le paragraphe sur Mona Ozouf, ce n’est pas son procès, elle est très respectable et fait souvent de bonnes analyses. J’ai tenu à faire un exemple pour argumenter mes propos, des exemples comme ça, j’en ai beaucoup.

Oui, dans mes coups de gueule de populiste, je lutte, je me débat et en vieillissant, je comprend un peu mieux la vie des hommes. Et non, les masses populaires ne sont pas des gueulards impénitents, qui cherchent à refaire sans cesse, le monde. Les populistes ont compris eux, face aux élites qui ont trop bien compris qu’il valait mieux s’enrichir jusqu’à plus soif sur le dos des peuples, avec, dans l’esprit, cette phrase qui revient en boucle : « Nos pauvres, sont habitués à l’être, nous non».

Non, décidément, non, nos élites ne sont plus dans la réalité. Je savais que la révolution française n’avait rien apporté de bon, que l’égalité n’existe toujours pas en ce bas monde. Et comment aurait-elle pu exister !

Depuis la nuit des temps les êtres humains ont su se différencier. Au départ, les plus malins on pris le pouvoir et ça a persisté jusqu’à nos jours.

Je donne l’impression de vomir de plus en plus sur nos élites par conséquent, je serai mal vu par eux c’est une évidence, mais je n’écris pas pour eux.

Si être populiste c’est être dans la réalité, alors, être nantis, c’est être dans la fiction.

Le populisme une définition galvaudée qui arrange. Le peuple sait depuis longtemps que vous (les élites), savez retourner la situation, toujours à votre avantage. On préfère montrer du doigt celui qui n’a pas fait d’études, dont le vocabulaire et l’orthographe est restreint, en pensant inlassablement : « vous voyez qu’on ne peut pas faire confiance au peuple, il est illettrée et inculte, comment pourrait-il faire partie des nôtres !».

En effet, comment pourrions-nous faire partie des vôtres ! Vous ne nous le permettez pas par manque de place et surtout par manque de volonté.

J’aimerais tant pouvoir dire un jour : « Tous les hommes sont populistes », afin d’effacer toutes différences. Non, les êtres humains ne doivent pas être destinés à être rangé dans des classes sociales même si on à tous compris qu’il y a besoin d’un chef et que ce chef doit gagner plus d’argent que les autres, sinon, il n’aurait pas envie de devenir chef. Vous pouvez transposer le mot : « chef » à votre sauce.

L’unique cause des problèmes d’inégalités dans ce monde, c’est l’argent. Effacer l’argent et tout ira mieux comme par miracle. Qui osera le faire ?