L'iconostase

L’iconostase

Dans la partie supérieure de la façade, au dessus des colonnes, on peut voir une série de moulures et des ouvertures en ellipses, elles aussi ornées de palmettes sur le pourtour. Au centre de cette partie supérieure, se dresse le clocher et à chaque extrémité, se trouvent des obélisques d’inspiration gothique. Des comparaisons de la façade du monastère avec les travaux des architectes italiens sebastiano Serlio et Andrea Palladio montrent que l’architecte de l’église s’est probablement inspiré d’eux.

En 1645, l’église est une première fois endommagée par des pilleurs qui détruisent l’autel. Lors de la capture du monastère par les Turcs en 1866, elle est incendié et l’autel et les icônes sont entièrement détruits. Seule une croix, deux anges de bois et un fragment de la résurrection du Christ furent sauvés des flammes. Les absides de l’église furent également détruites.

L’iconostase actuel, en bois de cyprès, fut érigé en 1902. De 1924 à 1927, à l’initiative du métropolite Timothéos Vénéris, des travaux de consolidation et de restauration des absides et du clocher furent entrepris. Les dalles de l’intérieur de l’édifice furent ensuite remplacées en 1933.